GESTION DE LA COVID-19: Mamadou NGOM NIANG décerne un satisfecit au Chef de l’État

D’un ton solennel, avec le visage rayonnant, le membre fondateur de l’Alliance Pour la République, responsable politique à Fatick et DAGE du ministère des Sports, Mamadou Ngom Niang, est revenu largement sur la situation actuelle du pays. Dans l’entretien qu’il a accordé à L’Evidence, le président du Mouvement Comité de soutien à l’action du président Macky Sall a abordé aussi les termes de son engagement derrière le chef de l’Etat.Entretien.L’actualité de la semaine est marquée par l’affaire Moustapha Cissé Lô, un membre de votre parti. Finalement, il a été exclu de vos rangs. Quelle appréciation faites-vous de cette situation ?On est tous animés d’un sentiment de désolation, de déception parce que ses propos heurtent tout le Peuple sénégalais. Nous sommes des Sénégalais, nous prônons l’unité nationale donc si on a le privilège d’être à la tête d’un pays comme le Sénégal, nous avons tous l’obligation de donner le bon exemple. Nous connaissons le doyen Moustapha Cissé Lô pour son engagement aux côtés du chef de L’Etat, il s’est toujours battu. Mais cela ne lui donne pas le droit quelles que soient ses préoccupations, ses motivations de pouvoir sortir des insanités comme ce fut le cas. Cela n’honore pas notre parti, n’honore pas le chef de l’Etat et n’honore même pas Cissé Lô et ses enfants. Le parti en a tiré toutes les conséquences parce qu’on ne peut pas appartenir au parti présidentiel, être parmi les gens qui doivent donner le bon exemple et  se comporter de la sorte. Il n’est pas facile de sanctionner quelqu’un de sa famille mais toute erreur mérite d’être corrigée et toute infraction mérite d’être sanctionnée, nous sommes dans un parti démocratique qui a ses règlements et la commission de discipline a statué en se fondant sur les propos du camarade que nous regrettons. Cela n’enlève en rien les relations de camaraderie qu’on a toujours eues avec lui et également son engagement politique auprès du chef de l’Etat.Avec cette crise sanitaire que nous sommes en train de vivre, la Covid-19. Pensez-vous que le chef de l’Etat est à la hauteur, avec ces cas qui ne cessent d’augmenter ?Il faut voir ce qui se passe au niveau international, avec des pays plus puissants que le Sénégal et qui n’arrivent pas à gérer la maladie. Le Brésil, huitième puissance mondiale qui comptabilise aujourd’hui plus de morts que toute l’Afrique réunie. C’est une pandémie qui a bouleversé tout le monde, tous les continents ont pu avec des politiques différentes essayer de contrecarrer la propagation de la maladie. Mais vu ce que le président a pris comme mesures, il a essayé de montrer la voie à suivre. Il a mis en place un plan dénommé Force Covid-19 pour faire face à cette pandémie. Vous savez, avec un pays dont le budget ne dépasse pas quatre mille milliards, est-ce qu’on peut se permettre de prendre les décisions que le chef de l’Etat a prises en venant en aide aux entreprises impactées, en venant en aide aux populations avec l’aide alimentaire, en relevant le plateau médical de nos hôpitaux, en accompagnant le personnel de santé.Comment appréciez-vous donc l’opposition qui critique votre leader sur la gestion de cette maladie ?Ils sont dans leur rôle, ils ont commencé à crier lorsque le président a pris les mesures d’assouplissement parce qu’ils se disaient que le chef de l’Etat a cédé aux pressions des populations. Alors que le président prend ses décisions, suite à la lecture des éléments qu’il a sur sa table, c’est la personne la mieux informée de ce pays. Je dirais juste au membre de l’opposition qu’ils ont préféré déconfiner les activités politiques car vous ne pouvez pas dire de ne pas assouplir les mesures et vouloir confiner les gens et vous déconfinez vos activités. Celui qui se nourrit de ses efforts a besoin d’aller travailler pour subvenir à ses besoins. A vrai dire l’opposition est en déchéance. Ces pourfendeurs de notre leader qui critiquent à tout va, ont la colère des populations lorsqu’ils ont dénoncé l’assouplissement des mesures concernant la Covid19Vous êtes un responsable de l’APR, de surcroît un jeune cadre. Aujourd’hui, qu’est-ce qui vous a poussé à mettre sur pied un Mouvement de soutien pour accompagner le président de la République ?Ce qui m’a motivé, c’est que je me suis posé la question de savoir comment être utile à ma collectivité, comment être utile à mon pays et comment venir en aide aux populations et comment changer le déroulement des affaires. Et la réponse est qu’on ne pouvait pas changer la cour des choses, le destin des populations, sans être dans une station de responsabilité. Donc forcément, il fallait faire un choix sur toutes les personnalités politiques qui étaient devant nous et j’ai vu en Macky Sall des qualités d’un homme de devoir, d’un homme qui a beaucoup de qualités humaines car étant très respectueux, courtois et travailleur. Et le président Wade l’a rendu hommage à travers le bilan qu’il a eu lorsqu’il a été Premier ministre mais également au niveau de tous les postes ministérielles qu’il a eu à occuper. Donc c’était une personne sur qui on avait énormément d’espoir et de confiance parce qu’il avait fini de faire ses preuves. Le moment venu on s’était engagé à ses côtés lorsqu’il était déjà ministre de l’Energie. Mais une fois qu’il a décidé de quitter le PDS, on a choisi de l’accompagner parce que quelqu’un quand on est avec lui, on le soutient dans toutes les situations. L’engagement n’était pas basé sur les postes de responsabilité qu’il occupait, mais sur les qualités de la personne. Et lorsqu’il a décidé de créer son propre parti, on l’a suivi et comme le parti n’était pas structuré donc on ne voulait pas entrer dans ces querelles de positionnement. On a voulu créer notre propre mouvement pour avoir un espace d’action et de communication, c’est ce qui nous a poussé à créer ce comité de soutien et continuer d’accompagner le chef de l’Etat. Et aujourd’hui nous sommes fiers de ce compagnonnage..Parlons de votre localité, le Sine. Est-ce que les différents responsables au niveau de cette localité émettent sur la même longueur d’onde?Je pense qu’actuellement il n’y a pas de tiraillement notoire. Mais comme vous savez, le Sine a sa spécificité parce que c’est le fief du président de la République et chacun d’entre nous a des relations avec l’autorité faisant que chacun peut revendiquer sa légitimité. Mais l’important ce n’est pas ça, ce qui est important c’est de faire bloc autour du président de la République. Tant que le président est là, on ne doit pas se focaliser sur l’après Macky Sall, on doit être ses soldats et œuvrer derrière les autorités qu’il a mises là-bas.Vous êtes de Fatick et DAGE du ministre des Sports Matar Ba, le premier magistrat de votre ville. Comment appréciez-vous son travail au niveau de Fatick ?Le maire, il fait beaucoup d’efforts pour Fatick, même si parfois des gens ne le voient pas ainsi. Je vois beaucoup de choses positives depuis qu’il est là, nous habitons Fatick, nous avons vu Fatick il y a vingt ans et Fatick d’aujourd’hui. Même s’il y a beaucoup de choses à corriger, des imperfections, le chantier est énorme. Mais vous savez, la mairie de Fatick n’a pas de ressources extraordinaires pour faire tout, la gestion d’une mairie a des réalités. Si vous êtes dans une ville où tout est urgent, avec un budget très limité, il sera difficile de tout faire. Par rapport aux moyens disponibles et les réalisations, je me dis c’est parce que ele ministre-maire a su d’ailleurs développer possibilités et surtout nouer des partenariats. C’est une chance un maire compétent et attaché à ses racines de la trempe de M. Matar Ba. Pour rappel Me Wade disait que Fatick est Fatigué, aujourd’hui on a une ville digne de ce nom, respectée et respectée grâce à Matar BaAhmadou BA