Sédhiou : Une journée de prières pour le Pont de Farafénni
En perspective de l’inauguration du Pont de Farafenni, lundi 21 janvier, des chefs religieux de Sédhiou (imams, oulémas, prêtres et pasteurs) se sont retrouvés ce vendredi dans la salle de délibération de la mairie de ladite ville. L’objectif était de formuler des prières d’action de grâce pour l’achèvement des travaux de l’infrastructure qui relie la Casamance au reste du Sénégal.
«Si Ziguinchor avait la possibilité de prendre le bateau ou l’avion, si Kolda avait l’avantage d’être à la porte de la Corniche, via Tambacounda, Sédhiou seule était contrainte de faire face à l’épineuse question de la traversée.»
Ce constat est de Pape Ibrahima Diakhaté, membre de la Plateforme régionale pour l’organisation et la méthode pour l’édification d’un Sédhiou dans un Sénégal émergent (Promesse).
Evoquant les opportunités qu’offre le Pont de Farafenni, implanté au cœur du fleuve Gambie, Diakhaté relève le gain de temps, l’impact économique en ce que les milliers de tonnes de fruits et diverses marchandises qui pourrissaient du fait des longues attentes seront désormais préservées.
En plus il a souligné l’impact psychologique expliquant que la seule idée d’emprunter la transgambienne vous plongeait dans un stress mortel. Aussi souhaite-t-il que le pont soit ouvert à la circulation immédiatement après son inauguration.