Coût électricité : Les syndicats muets, sourds, aveugles, le Sutsas…

Le Bureau exécutif national du Sutsas regrette, entre autres, la montée des périls au front social. Le secrétaire général national, Mballo Dia Thiam, dans sa déclaration dont copie est parvenue à Senego, n’apprécie pas non plus l’absence des syndicats dans le combat auprès des citoyens.

Morceaux choisis…

Une hausse incompréhensible du coût de l’électricité

Analysant le contexte socio-économique du Sénégal, le Sutsas a retenu entre autres, les éléments de synthèse ci-dessous.

« Un réchauffement du climat social national consécutif à une hausse incompréhensible du coût de l’électricité en flagrante contradiction avec les récentes promesses d’une seconde baisse annoncée par le ministère de tutelle de la Senelec charriant un concert de mécontentement et des manifestations sauvagement réprimées.

Hausse coût de l’électricité : Les syndicats passent à côté de la plaque

Pendant ce temps,  la coalition des centrales Syndicales (80% des travailleurs syndiqués) bien qu’ayant des agendas différents de ceux des partis politiques et des activistes se fait désirer dans la prise en charge de cette mesure aux conséquences incommensurables dans le vécu des travailleurs surtout ceux du public croulant sous le poids d’un système de rémunération démotivant et inéquitable pour lequel les mesures de réduction des écarts sont reléguées aux calendes grecques par l’employeur qui en avait pour autant commandé un audit terminé depuis 2015.

Les justifications alambiquées du DG de la Senelec

Le  Directeur général (Dg) de la Senelec, dans ses justifications alambiquées de la hausse, évoque les hôpitaux qui ne payent pas l’électricité, en oubliant que les Etablissements Publics de Santé (Eps), tout comme la Senelec, bénéficient de subventions directes ou indirectes dans leur mission de service public. En tout état de cause, les hôpitaux et structures sanitaires ne tarderont pas à répercuter les coûts de l’électricité sur les tarifs déjà insupportables des prestations hospitalières, si l’État les y contraignait.

auteue senego